L’ Association pour la Promotion de la Fille Burundaise APFB en sigle, sous l’appui de ONUFEMMES Burunsi a dispensées en 4 communes dont Bukirasazi et Nyarusange de la Province Gitega ainsi que dans les communes Bukemba et Giharo de la province Rutana des formations sur l’Approche « Men as Parteners, MAP ». Cet approche insiste sur la collaboration des jeunes garçons et filles dans la lutte contre les VSGB. Après ces formations, les bénéficiaires ont créé des clubs permanents de lutte contre les violences basées sur le genre qui se réunissent régulièrement. Durant les activités de ces clubs, les pairs éducateurs partagent leurs connaissances aux autres jeunes sur la lutte contre les violences basée sur le genre. C’est une occasion aussi de discuter sur le rôle de la jeunesse dans la lutte contre les VSBG. Selon un programme bien établi, ces jeunes développent différents sujets dont les mariages précoces, l’éducation poussée pour les jeunes filles, etc.
Au total 120 pairs éducateur ont bénéficiés ces formations et ont à leurs tour pu partager les connaissances acquises à 1 200 bénéficiaires grâce à l’appui matériel de l’APFB en partenariat avec ONUFEMMES Burundi. Grâce à la méthodologie de la père éducation, chaque pair éducateur a sensibilisé 10 autres jeunes.
Les participations des jeunes dans les activités des clubs permanent sur la lutte contre les violences basées sur le genre contribuent dans la transformation positives de certaines normes sociales discriminatoires au sein des ménages comme le témoigne Mademoiselle Godeliève de la zone Buhoro, colline Bihingi, de 25 ans :
» Avant que je bénéficie la formation sur l’approche MAP, les tâches étaient séparées dans notre famille. Il y avait celles réservées aux garçons et d’autres aux filles. Lors des séances de sensibilisation, mon frère avait répondu présent à notre invitation comme tant d’autres jeunes de notre entourage mais, lui était venu non pas par ce qu’il s’y intéresser, mais plutôt par curiosité de ce que j’allais partager. Arrivé à la maison, mon frère m’a approché et m’a parlé qu’il a retenu quelque chose d’important en rapport avec les questions d’ inégalités de genre qui se remarquent dans la vie courante et même dans notre famille. En terminant notre dialogue, il a fini par me faire promesse de m’aider dans tous les travaux ménagers reconnaissant ainsi l’injuste inégalité dans la séparation des tâches à la maison ». Pour plus de d’information sur l’impact de ces activités voir